Un début de reconstruction du centre ville bien tardif

Auteurs-es

  • Jean-Marie Richez Cercle Historique et Archéologique de Valenciennes

Mots-clés :

Valenciennes

Résumé

L’État se fixe des objectifs prioritaires dès la fin de la guerre. Il privilégie la reconstruction des infrastructures qui sera achevée en 1948, et le renforcement de l'outil industriel. La reconstruction immobilière attendra que des usines adaptées au développement industriel moderne fournissent en quantité ciment, grues et bétonnières.

La reconstruction du centre-ville va donc durer huit ans au cours de laquelle deux architectes en chef vont se succéder : Vandenbeusch et Vergnaud. Plus de vingt architectes d'opérations travaillent aux différentes reconstructions d'une quarantaine d' îlots à l'intérieur du périmètre de reconstruction du centre-ville et ceux situés en dehors. Les vicissitudes économiques du moment entraînent de constantes modifications des constructions d'îlots et d'appartements. Deux types d'architectures d'îlots totalement différents prédominent. L’un à l'architecture traditionnelle d'expression flamande ou hennuyère, réalisée durant la période . Vandenbeusch (appliquant de 1948 à 1951 le plan d'Albert Laprade) : chiens assis, hautes cheminées en brique, toit en pente, expression du pignon sur la rue, médaillon sculpté; architecture de l'école culturaliste voulant retrouver l'âme pittoresque de la Cité. L'autre, de la période Jean Vergnaud (1952-1959), plus moderne, aux îlots au toit terrasse, de forme rectangulaire et systémique, fidèle aux principes de l'école progressiste. Les deux types d'architecture s'imbriquent parfois en vis-à-vis.

Publié-e

2017-11-03

Comment citer

Richez, J.-M. (2017). Un début de reconstruction du centre ville bien tardif. Mémoires Du Cercle Archéologique Et Historique De Valenciennes, 13(1), 149–162. Consulté à l’adresse http://www.histoire-valenciennes-cahv.fr/Memoires/index.php/Memoires/article/view/656