La renaissance artistique, littéraire et musicale à Valenciennes (1919-1939)
Résumé
Jean-Claude Poinsignon fait redécouvrir la renaissance spectaculaire de la vie artistique et musicale. La paix revenue, la ville fait mémoire des morts par ses monuments. Une architecture nouvelle se fait jour. Au Musée, des expositions nombreuses et de grande qualité sont à noter, celle de 1934 fut particulièrement riche. Les fêtes presque somptueuses en l’honneur de Jean Froissart en 1937 furent l’œuvre du futur président du Cercle Paul Lefrancq en coordination avec notamment Adrien Carlier et la mairie. . L’auteur souligne aussi que le genre poétique, le roman, l’essai littéraire sont pratiqués avec bonheur par des hommes de lettres qu’il fait sortir de l’ombre. A côté de Jules Mousseron déjà connu avant la guerre, Florian-Parmentier, Manoël Gahisto et surtout André Mabille de Poncheville trop ignorés aujourd’hui méritent pourtant une pleine considération pour leurs œuvres.. Le domaine musical n’est pas en reste. Lorsqu’il fut placé à partir de 1914 sous la direction de Fernand Lamy, le conservatoire connût une période d’apogée. Les concerts symphoniques bénéficiaient de la présence d’un public nombreux. J.C. Poinsignon souligne in fine le rôle vraiment bénéfique de l’Union valenciennoise au sein de laquelle musiciens, peintres, sculpteurs, et hommes de lettres entretenaient de fructueuses relations.